Depuis plusieurs semaines, les arrestations des manifestants sont de plus en plus fréquentes et plus brutales malgré l’exceptionnel pacifisme du mouvement populaire.
Cette répression est d’autant plus paradoxale que le pouvoir voudrait amener les Algériens à participer aux élections présidentielles du 12 décembre.
Jil Jadid dénonce cette vague d’arrestation et persiste à croire que la libération de tous les détenus d’opinion est un préalable incontournable pour une sortie de crise.
En vérité, la rigidité avec laquelle le pouvoir aborde ce rendez-vous ne peut que signifier son impuissance à convaincre les citoyens à acquiescer à une feuille de route à laquelle ils n’ont pas adhéré.
Jil Jadid est d’autant plus inquiet face à la tournure des évènements qu’une grève de la faim est annoncée par plusieurs détenus d’opinion et dont les conséquences pourraient être désastreuses.
L’Algérie vit des moments complexes et dangereux.
Plus que jamais, la sagesse et la raison doivent primer.
L’Algérie appartient à tous les Algériens sans exception. Seule, une politique fondée sur l’intérêt de la Nation et rassemblant les citoyens dans le cadre d’un vrai dialogue, pourrait garantir un retour à la stabilité et à la légitimité.
Le Président
Soufiane Djilali
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