La nouvelle condamnation de Karim Tabbou par le tribunal en appel n’est ni compréhensible dans le fond ni acceptable dans la forme.
Selon le témoignage de nombreux avocats, le procès a été programmé à l’insu du prévenu et s’est déroulé sans la présence de ses avocats et en dehors du respect de la loi.
Le verdict qui aggrave celui de première instance est d’autant plus choquant que les enfants, la famille et les proches de Karim Tabbou s’apprêtaient à le retrouver libre dans les heures qui suivent.
Au moment où le pays avait besoin de retrouver sa sérénité, d’unir ses forces pour lutter contre l’épidémie et surtout de tourner la page de l’arbitraire pour construire enfin un Etat de droit, cette décision du tribunal et la manière avec laquelle elle a été prise est tout simplement une provocation.
Cette façon de faire n’aide pas à créer un climat de confiance dans le pays et à renouer avec une action politique saine et transparente. Cela va, à l’évidence, à l’encontre de la promesse du dialogue et de l’apaisement.
Les autorités supérieures du pays sont interpellées pour intervenir au plus vite et ramener de la sérénité aux citoyens et de la miséricorde dans les cœurs.
Le Président
Soufiane Djilali
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