Jil Jadid informe l’opinion publique que Mme Nahima Abbad, Secrétaire Nationale et coordinatrice de la wilaya de Tipaza du parti, vient d’être condamnée à une année de prison ferme en comparution immédiate à la suite d’une plainte du Président de l’APC de Fouka.
Madame Abbad est, depuis plusieurs années, une lanceuse d’alerte concernant la gestion de sa commune de résidence. Elle interpelle les autorités locales par vidéos sur les réseaux sociaux pour dénoncer les failles de gestion tant au plan de l’hygiène publique désastreuse que des différents chantiers locaux douteux qui défigurent le centre-ville depuis plusieurs années devenu impraticable.
Son tort est d’être sur le terrain avec les citoyens et d’affronter avec des mots les responsables locaux incapables d’agir devant les fléaux que subit sa ville.
Mme Abbad n’est accusée ni de corruption, ni de détournement, ni de malversation. Elle a été condamnée à un an de prison ferme car le PAPC s’est senti atteint dans son amour propre et s’en est plaint auprès du Procureur. Au lieu de prendre ses responsabilités et de résoudre les vrais problèmes dont il a la charge, il s’est abrité derrière le titre de sa fonction pour se venger d’une femme honnête et patriote.
Si le ton qu’elle peut prendre ne plaît pas, cela s’explique amplement par la gabegie, les gestions douteuses et la situation calamiteuse voire catastrophique de la ville. Au lieu d’ouvrir des enquêtes sérieuses sur cette mauvaise gestion, les autorités locales ont préféré punir une citoyenne modèle qui, sous d’autres cieux, aurait eu une médaille du mérite.
Bien entendu, le cas de Madame Abbad n’est pas isolé. Ce n’est ni le premier, ni apparemment le dernier. Les plus hautes autorités du pays devraient normalement s’alarmer de voir ces citoyens qui sont engagés pour le changement subir de tels traitements qui au final poussent à la démission générale.
La pression exercée sur tous les militants, la neutralisation des médias, la judiciarisation des actes politiques n’augurent en rien d’une stabilité de l’État mais au contraire sont en train de démoraliser la nation et de semer les germes de la contestation.
Jil Jadid refuse et dénonce cette logique du rapport de force contre les citoyens et assure Mme Nahima Abbad de son soutien actif face à cette pénible et injuste condamnation.
Le Président,
Soufiane Djilali
Merci, Soufiane Djilali, d'avoir accepté notre invitation. Alors, vous êtes président du parti politique algérien…
Va-t-on vers une nouvelle escalade après l’annonce par Paris de la décision des autorités algériennes…
Deux jours après l’appel téléphonique entre les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron…
La classe politique française face à son destin ! Le gouvernement français est aujourd'hui dominé…
Impact des sanctions sur l'importation de bananes et les prix des fruits en Algérie Le…
À l'occasion de l'anniversaire du Jour de la Victoire, c'est avec une profonde tristesse et…