Le président de l’Etat, vient de réitérer l’intention du pouvoir d’organiser un dialogue avec l’ensemble de la société politique, sans pour autant avancer les voies et moyens de sa concrétisation.
Les Algériens, en réponse, ont manifesté ce 16ème vendredi pour rejeter toute tentative de récupération du mouvement populaire et surtout toute idée de donner une chance à ce régime de se renouveler.
La confiance n’est plus. Après des décennies de mensonges, de prédations, de trahisons et de complicité mafieuse contre les intérêts nationaux, les Algériens ont décidé que le régime devait changer.
Il serait illusoire et irresponsable de penser que tout peut recommencer comme avant.
Il n’y a aujourd’hui, pour les tenants du régime, plus qu’une seule issue : remettre le pouvoir au peuple.
Toute autre manœuvre aboutira à une situation inextricable.
La question centrale est maintenant comment passer à un nouveau régime politique sans aggraver les conséquences désastreuses de la gestion de l’ancien régime.
Mr Bensalah a certes parlé de « dialogue » et « d’élections présidentielles » comme seule voie de salut.
La proposition en soi n’est pas dénuée d’intérêt, encore faudrait-il que le pouvoir soit digne de confiance. Car, in fine, il doit négocier son départ et non pas son maintien.
S’il a encore un sentiment patriotique, et s’il veut engager l’Algérie sur la voie du changement pacifique, il doit apporter quelques preuves de sa bonne volonté.
Pour Jil Jadid, le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission, formée d’hommes et de femmes intègres, potentiellement acceptée par tous, et qui serait mandatée pour nouer des contacts avec tous les partenaires politiques. Cette phase de discussions permettrait de s’entendre sur la phase finale du dialogue, en particulier pour préciser la composante de l’autorité qui aurait à la gérer ainsi que l’ordre du jour.
Ce dernier devrait porter, entre autres, sur les questions suivantes :
Le temps presse et le pouvoir est maintenant interpellé par l’urgence de la situation.
Le Président
Soufiane Djilali
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