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Sofiane Djilali: « Cette élection présidentielle ne fera que compliquer la situation ! »

Temps de lecture : 2 minutes

Le président du parti politique Jil Jadid, M. Sofiane Djilali, a affirmé hier mercredi 23 décembre que son parti « ne participera pas aux élections du 12 décembre », car « les conditions préalables ne sont pas réunies et qui ne sont pas idoines pour la sortie de la crise ».

« Cette échéance électorale ne fait que compliquer la situation« , a estimé Soufiane Djilali en marge de la conférence-débat organisée hier par le Collectif Action Citoyenne pour l’Algérie (ACA), à Paris, et intitulée « La Révolution de la Souveraineté ».

Le président de Jil Jadid a considéré, dans la foulée, que « l’entêtement des tenants du pouvoir en place ne fait que renforcer, une fois de plus, la détermination du peuple algérien à aller vers « une véritable transition démocratique ».

« En vérité, la rigidité avec laquelle le pouvoir aborde ce rendez-vous électoral ne peut que signifier son impuissance à convaincre les citoyens de consentir à une feuille de route à laquelle ils n’ont pas adhéré », rétorque-t-il. Et d’enchaîner : « Pour sauvegarder l’unité nationale et l’avenir du pays, la raison d’État doit primer. Il faut revenir à un vrai dialogue en annulant les élections du 12 décembre et en prenant les mesures d’apaisement préalables ».

Des solutions tangibles !

Le président de Jil Jadid, qui a reçu, le 16 octobre dernier, à Washington, le prix international « Leaders de la démocratie », par l’ONG Pomed (Projet pour la démocratie au Moyen orient), propose des solutions pour une sortie de crise. Selon lui, il faut qu’il y ait d’abord un consensus démocratique, dans lequel « le peuple algérien pourra aller vers une constituante« , qui se traduira, poursuit-il par « de grandes réformes institutionnelles et constitutionnelles que nécessite le pays ».

Il plaide, en effet, pour « une présidentielle jumelée à un processus constituant ».

M. Sofiane Djilali rappelle qu’ « Aujourd’hui, encore une fois, les Algériens ont signifié clairement qu’ils ne voulaient pas des choix du pouvoir. L’institution militaire est maintenant face à la volonté populaire. Les dangereuses manœuvres de division du peuple ont heureusement échouées ».

« La libération des détenus politiques et d’opinion, l’ouverture des médias et le départ du gouvernement actuel sont les principales exigences du peuple algérien », a-t-il conclu.

 

Hacen Dadda

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