Le 22 Février 2019 est venu comme le couronnement d’une série d’actions et de soulèvements qui ont jalonné l’histoire contemporaine de notre pays, pour mettre fin à un cycle d’abaissement et d’affaissement qui n’avait que trop duré.
Une révolution du Sourire prend son envol, comme un sursaut salvateur, avec des mots d’ordres unitaires, tous porteurs d’un profond désir de changement pour l’instauration d’une démocratie et d’un Etat de droit, dans le respect de la pluralité et de la diversité.
Cette révolution d’essence pacifique et démocratique a été marquée par un sens des responsabilités qui fait l’admiration des peuples du monde.
L’Histoire retiendra que le Hirak a été l’expression grandiose de la volonté des Algériens de ne pas abdiquer leur citoyenneté. Le rapport de force créé par le Hirak aura permis de sauver l’Etat d’une déchéance certaine, de balayer le régime de Bouteflika, de faire en sorte que ceux qui ont ruiné le pays rendent des comptes et payent pour leur forfaiture.
Deux ans après, le Hirak est appelé à transformer ces acquis.
Les citoyens engagés dans le Hirak doivent maintenant valoriser cet engagement dans l’action citoyenne, politique, associative ou syndicale, afin de rendre irréversible le chemin vers l’instauration d’un Etat de droit.
Organisés, engagés et impliqués dans les partis existants ou à créer, ils pourront garantir l’aboutissement positif de cette révolution pour rendre définitif le choix démocratique de nos institutions, en se préparant à les investir de manière démocratique.
Dans ce cadre, les partis politiques, en particulier ceux de l’opposition, sont sommés de se renouveler et de se hisser à la hauteur de l’esprit du Hirak et de ses revendications.
Il leur appartient de faire à leur tour leur propre révolution du sourire et d’ouvrir grandes les portes de leurs partis à l’engagement des citoyens, non pas comme unique force d’appoint pour remplir les salles de meeting lénifiants ou allonger la liste des colleurs d’affiches, mais bien comme responsables politiques formés, visibles et éligibles.
Les partis politiques ont la responsabilité de transformer les revendications du Hirak en perspectives politiques réalistes et réalisables, et non pas de se contenter d’avoir des postures hirakistes ou pire encore contradictoires et à l’opposé des professions de foi démocratiques.
En ce qui le concerne, Jil Jadid a montré la voie depuis sa création en 2011, en donnant sa chance à la jeunesse, en lui permettant de s’engager et d’acquérir des responsabilités internes, en valorisant l’engagement, l’abnégation, la compétence par la formation interne, l’innovation et le sens des responsabilités. Autant de principes qui fondent ses valeurs.
Jil Jadid, qui, depuis le 1er jour de sa création, pour ne pas remonter plus loin encore sur l’engagement de ceux qui l’ont fait, milite sur le terrain pour l’instauration de l’Etat de droit et pour que les algériens se réapproprient leur destin. Hier comme aujourd’hui, il poursuivra, avec responsabilité, son action pour que triomphent les aspirations populaires pour un Etat de droit tel qu’exprimé par le Hirak populaire.
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