La proposition en soi n’est pas dénuée d’intérêt, encore faudrait-il que le pouvoir soit digne de confiance», assure Jil Jadid, selon lequel, «le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission, formée d’hommes et de femmes intègres, potentiellement acceptée par tous, et qui serait mandatée pour nouer des contacts avec tous les partenaires politiques». Cette phase de discussions permettrait, ajoute ce parti, «de s’entendre sur la phase finale du dialogue, en particulier pour préciser la composante de l’autorité qui aurait à la gérer ainsi que l’ordre du jour».

Pour engager ce dialogue, Jil Jadid juge nécessaire «la libération de tous les détenus politiques et d’opinion». Aussi, il trouve impératif qu’il y ait «changement du gouvernement avec la désignation consensuelle de compétences neutres et le départ de tous les anciens membres des gouvernements de Bouteflika».

A cela s’ajoutera, selon la même formation, «la négociation sur la nature, les pouvoirs et la composante de la future autorité, qui aura la responsabilité d’administrer les élections. Cela, avant de fixer la date des prochaines élections». Pour Jil Jadid, «le temps presse et le pouvoir est maintenant interpellé par l’urgence de la situation».