Le président de Jil Jadid aborde l’après-pandémie : Appel à une résilience nationale urgente

Le président de Jil Jadid aborde l’après-pandémie : Appel à une résilience nationale urgente

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ACTUALITÉS : Quotidien Le Courrier d’Algérie édition du 19/01/2021, par Sarah Oubraham

Comme le reste des pays du monde, l’Algérie a été touchée par la pandémie du coronavirus, qui a impacté négativement son économie et beaucoup de secteurs vitaux. Conséquence de quoi, et selon le président de Jil Jadid, notre pays payera une facture « très chère. » Intervenant, hier, au Forum du Courrier d’Algérie, Soufiane Djilali a affirmé que l’Algérie va souffrir et que « les prochains mois et les prochaines années vont être extrêmement durs », sur le plan économique, soulignant que « le taux de chômage va monter, malgré le fait que l’État algérien continue à « acheter » la paix sociale, à travers la politique de soutien des catégories les plus pauvres » Pour Soufiane Djilali, cette orientation ne suffira pas et qu’« on va payer une facture, conséquence du blocage du pays et son économie en raison de la pandémie ». Donnant l’exemple des pays développés les plus puissants au monde qui ont beaucoup perdu à cause de cette épidémie, jusqu’à 20% de leur PIB en seulement une année, l’homme politique a qualifié les conséquences de la pandémie de « catastrophique ». Cependant notre invité a appelé à une « résilience urgente », en mettant le pays de nouveau sur pied « il y a énormément de capacités, il y a aussi du gâchis à éliminer, nous devons rationaliser nos dépenses et faire des choix beaucoup plus rigoureux concernant les investissements, en attendant de sortir définitivement de cette crise », propose le président de Jil Jadid. Du coup, et sur le même registre, M. Djilali a déclaré que son parti allait présenter, il y a moins d’un mois, un projet de société propre à lui, mettant en avant les problèmes de la société dans tous les secteurs et proposer des solutions. Sauf que ce dernier reste en attente à cause de la pandémie. Soulignant dans ce cadre l’importance de l’implication de la classe politique pour résoudre ces problèmes de manière objective.

Gestion de la Covid-19 : « l’Algérie s’en sort bien »

En outre, le responsable politique a abordé la pandémie et la gestion de cette crise adoptée par le gouvernement en matière de mesures et de décisions prises afin de limiter sa propagation à l’effet de sortir avec le moins de dégâts possibles. « Comme dans la plupart des pays, il y a eu des tâtonnements et des contractions en Algérie », avoue Djilali Soufiane. Le gouvernement a tâtonné, mais globalement et au vu des résultats réels « on s’en sort pas mal ». En revanche, il s’interroge  « si les chiffres qui sont donnés sont des chiffres qui reflètent la réalité de la contamination  ou non », comme s’il doutait de la transparence de la source. « Tout le monde sait que probablement le nombre des contaminations est plus élevé, mais au niveau des hôpitaux il y a les moyens de contrôler ça », a toutefois modéré ses propos. Il finira par lancer que « les mesures prises ont permis de calmer la circulation du virus. En fait, le principe pour lutter contre la Covid-19 c’est de diminuer au maximum les interactions sociales. Or il y a certaines qu’on diminue en faisant pression sans engendrer de graves problèmes, d’autres sont pratiquement incompressibles », explique-t-il. Et de conclure ce chapitre par dire qu’« il y a des mesures que nous ne comprenons pas ; il y a probablement des erreurs causées par de mauvaises décisions, mais l’Algérie s’en sort bien ».