Dans son édition du 7 aout 2022 le quotidien L’Expression, passe en revue les analyses de la classe politique algérienne concernant l’actualité au proche orient et du bombardement à Gaza effectué par l’entité sioniste et qui a fait de nombreuses victimes parmi la population civile. Extraits :
Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, condamne fermement les attaques israéliennes et constate que l’Etat sioniste réagit comme une bête blessée. Il explique que «Israël se sent de plus en plus isolé, acculé. L’angoisse existentielle remontant à la surface, aggravée par des tensions politiques internes, et reflétant une instabilité chronique du pouvoir en Israël, peut amener les Israéliens à opérer une punition contre Ghaza pour reconstruire leur unité interne».
Dans ce contexte, Soufiane Djilali revient sur la situation en profondeur, précisant que «le conflit en Palestine semble prendre une nouvelle tournure. Il faut faire le lien avec tout ce qui se passe dans le monde. Il ne faut pas oublier que dans cette zone, il y a une très grave détérioration des relations avec le Liban, pour des raisons particulièrement d’exploitation de gaz offshore, donc la montée en puissance du Hizbollah, la relative stabilisation en Syrie et surtout la situation entre l’Iran et les pays du Golfe semblent prendre une nouvelle tournure. Les pourparlers discrets vont devenir politiques et publics entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Et enfin s’ajoute le rôle de la Russie et de la Chine au Moyen- Orient».
Sur les éventuels développements de la situation, le président de Jil Jadid, déduit que «le danger va augmenter sur les Palestiniens à l’évidence. Les assassinats ciblés risquent de se démultiplier. La bande de Ghaza représente un bouc émissaire facile pour les Israéliens. Tout ceci travaille contre la stabilité générale du Moyen-Orient, et va impacter le conflit autant qu’à Taïwan. Autant dire que les tensions mondiales sont en train de monter de façon très significative. Encore une fois, les dernières attaques sur la bande de Ghaza, ne sont que le reflet d’une dégradation générale du climat sécuritaire dans le monde et au Proche-Orient».