Le gouvernement vient de rendre publiques les mesures devant accompagner l’ouverture partielle des frontières.
Jil Jadid Monde qui n’a eu de cesse de réclamer cette ouverture, considérant qu’il est parfaitement possible de garantir à tout algérien le droit « constitutionnel » de rentrer dans son propre pays et de préserver la santé de tous, avait accueilli avec satisfaction l’annonce faite en conseil des ministres la semaine dernière d’ouvrir les frontières, tout en restant dans l’attente d’en connaitre les modalités pratiques.
Les décisions annoncées ce jour par le gouvernement, dont le confinement obligatoire de 5 jours dans des structures d’accueil à la charge des voyageurs, font l’impasse sur le fait que certains voyageurs peuvent être déjà vaccinés et que d’autres auront un besoin de court séjour, inférieur à la période de confinement imposé.
Pour Jil Jadid Monde, la mesure de confinement obligatoire est injustifiée au regard des autres mesures proposées dont l’exigence d’un test PCR négatif de moins de 36 heures. Cette mesure suscite d’ores et déjà inquiétude, incompréhension et mécontentement, tant la mesure est assimilée à un barrage à tout souhait de rejoindre les siens en Algérie. C’est là une forme de poursuite d’une fermeture qui ne dit pas son nom.
Dans le contexte sanitaire actuel, si les citoyens algériens résidents à l’étranger sont, en responsabilité, pleinement conscients de la nécessité que soient respectées des règles de préservation collective, il est exagéré d’imposer un régime aussi contraignant, qui manifestement ne présentera pas plus de protection, dès lors que le test PCR exigé est négatif et de moins de 36 heures ou que certains sont déjà vaccinés.
Jil Jadid Monde réitère ses propositions qui permettent de garantir la sauvegarde de la santé de tous et qui sont en application dans une large majorité de pays qui ont gardé leurs frontières ouvertes, en particulier à leurs ressortissants, à savoir vaccination ou test PCR négatif de moins de 72 heures, ce qui garantira à tout un chacun de jouir de son droit de se rendre dans son pays.