1er novembre 1954, ils sont morts pour nous

1er novembre 1954, ils sont morts pour nous

Temps de lecture : 2 minutes
Ahmed OuaredPar Ahmed OUARED
Membre du Conseil National Jil Jadid

 

 

وَلَا تَحْسَبَنَّ ٱلَّذِينَ قُتِلُواْ فِى سَبِيلِ ٱللَّهِ أَمْوَٰتًۢا ۚ بَلْ أَحْيَآءٌ عِندَ رَبِّهِمْ يُرْزَقُونَ
Ils ont voulu faire de l’Algérie leur terre, ils ont pillé, massacré, spolié nos terres pendant plus d’un siècle,
Des guerres ont été menées toutes soldées par des échecs par la force du camp d’en face.
L’occupant n’a pas lésiné sur les moyens pour étouffer dans l’œuf toute action et toute option qui pourrait le déloger d’un sol riche et l’exploitation des paysans corvéables à merci.
Quelques décennies après, vint une génération plus instruite, plus tacticienne refusant de vivre dans l’indignité et l’injustice, caressant le rêve de voir un jour l’Algérie libre et indépendante. Ils étaient prêts à mourir laissant derrière eux femmes et enfants.
L’idée a germé , elle a été préparée minutieusement et mûrie pour déclencher une révolution qui la savaient difficile et peut-être vouée à l’échec.
Ils avaient des moyens rudimentaires pour contrer et déjouer la force de l’ennemi mais c’était sans compter sur la volonté inébranlable de cette génération pour venger la mort de civils des massacres du 8 mai 1945.
Ils étaient jeunes et moins jeunes, ils n’avaient jamais brandi ou manipuler une arme mais leur détermination était sans faille.
Après des hésitations, des tergiversations, des incertitudes la première salve éclata à minuit dans les Aures suivie par d’autres sur tout le territoire , le choix de la date n’était pas fortuit puisque elle coïncide avec la Toussaint ( fête religieuse de tous les saints, celebration de leurs morts).
Oui le premier Novembre 1954, ils décident d’en finir et jurent fidélité et sacrifice pour mener une guerre contre ceux qui ont spolié nos terres et nos biens.
Ils ont compris que cette guerre ne pouvait pas mener à une victoire sans l’appui indéfectible de tout le peuple.
L’un des génies, le stratège, la tête pensante que fut LARBI BEN M’HIDI et ses braves compagnons décident l’impensable, l’irréel en prononçant une phrase très révélatrice, restée dans l’histoire « jetez la révolution dans la rue, elle sera portée par le peuple » mais quelle idée ! Quelle perspicacité ! ce BEN M’HIDI était incontestablement un vrai stratège, un fin limier.
Solliciter la contribution de tout un peuple fut une grande réussite.
7 années de lutte, de privation, de combat et de sacrifices furent nécessaires pour faire plier la FRANCE cette puissante crainte et respectée se mettre autour d’une table pour entamer des pourparlers sans concession pour notre liberté et notre indépendance.
Nous, qui n’avons pas vécu les affres de cette colonisation n’avons strictement pas le droit d’oublier que pour arriver là où nous sommes que nos aînés ont tant donné pour cette noble cause.
Nous devons indéfectiblement garder en mémoire que cette terre qui a été imprégné par le sang de nos martyrs pour notre liberté, soit choyée, chérie et entretenue, que notre drapeau soit hissé et qu’il flotte pour toujours et partout dans le monde et que KASSAMAN soit entonné et écouté par tous.
VIVE L’ALGÉRIE,
GLOIRE ÉTERNELLE À NOS VALEUREUX MARTYRS.
Marseille, le 1er novembre 2022