Bonjour l’humanité… N’arrêtez pas de parler de la Palestine. C’est la première résolution pour 2024 !

Bonjour l’humanité… N’arrêtez pas de parler de la Palestine. C’est la première résolution pour 2024 !

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Bonjour l’humanité…
N’arrêtez pas de parler de la Palestine. C’est la première résolution pour 2024 !

 

En ce début d’année 2024, l’humanité, ou ce qu’il en reste, doit faire une prière pour la Palestine, et s’assurer que la conscience mondiale ne permette plus que les atrocités de 2023 se reproduisent à Gaza, en Palestine occupée, ou ailleurs dans le monde.

En 2023, partout dans le monde, des millions de personnes ont réagi aux horreurs se déroulant à Gaza par des marches et des manifestations. Des milliers de manifestations ont eu lieu, appelant à un cessez-le-feu et à la fin des massacres d’innocents enfants, femmes et vieillards…

Dans ces circonstances dramatiques, les médias sociaux ont joué un rôle clé en donnant une voix à l’épreuve endurée par le peuple palestinien, s’appuyant sur les faits.

L’histoire ne peut plus être dictée par un seul camp. Les réseaux sociaux offrent une plateforme pour toute l’humanité, avec ses diverses composantes sociétales et politiques, car ils constituent un véritable pouvoir et une force indéniable pour imposer la paix.

En ce nouvel an 2024, l’humanité ne doit pas se taire devant les exactions génocidaires de l’entité sioniste contre les populations sans défense…

Il faut rappeler au monde entier que 27 672 personnes ont été tuées, dont plus de 16 000 femmes et enfants jusqu’à aujourd’hui…

Il faut aussi rappeler aux citoyens du monde que 106 journalistes et professionnels des médias ont été tués, que 56 000 personnes ont été blessées ou sont disparues, et qu’environ 1,9 million d’habitants de Gaza ont été contraints de quitter leur foyer…

Partout sur cette terre, nous devons montrer au monde les 14 obstructions des forces israéliennes qui empêchent l’aide humanitaire d’atteindre l’enclave selon l’ONU, parmi lesquelles les bombardements continus, les convois humanitaires sous le feu des tirs, et les trois niveaux d’inspection imposés par le colonisateur israélien avant l’entrée des camions d’aide sur le territoire palestinien…

Sans oublier les travailleurs humanitaires tués et déplacés par la guerre, les plus de 130 employés de l’ONU qui ont été tués, ce qui représente le bilan le plus élevé de l’histoire des Nations Unies…

Nous devons continuer à divulguer le compte macabre des destructions massives et organisées : les 21 hôpitaux non fonctionnels, les 13 hôpitaux partiellement fonctionnels dont 2 à peine opérationnels selon le dernier rapport de l’OMS sur Gaza, les environ 70% de maisons détruites par les bombardements, les 117 mosquées totalement détruites, et 208 mosquées et 3 églises partiellement détruites…

Continuons à dévoiler aussi la stratégie sioniste d’effacement de toute vie à Gaza, avec pas moins de 352 bâtiments scolaires endommagés et d’autres transformés en abris pour les civils, ainsi qu’environ 200 sites historiques partiellement ou totalement détruits…

Les crimes de guerre ne concernent pas seulement la martyre Gaza. En effet, en Cisjordanie et dans les territoires occupés, 300 Palestiniens ont été tués par Tsahal (dont 8 par des colons), dont 79 enfants depuis le début du conflit…

Selon plusieurs sources, comme Human Rights Watch, un quart de la population de Gaza pourrait mourir de maladie d’ici un an. Des actions telles que la coupure d’électricité et d’eau, la privation de nourriture et la prévention de l’aide médicale sont considérées comme des crimes de guerre. Néanmoins, agissant en toute impunité, les forces israéliennes continuent d’utiliser la famine des civils à Gaza comme arme de guerre.

Pour toutes ces raisons, la raison et la conscience humaine nous recommandent vivement de continuer à crier haut et fort cette résolution pour 2024 : N’arrêtons pas de parler de la Palestine !

 

Dr Lakhdar Amokrane,
Vice-président de Jil Jadid